Ils sont cultivés par des petits producteurs sur des exploitations de petite taille : la majorité d’entre elles sont inférieures à 5 hectares. Elles sont situées en altitude, sur des terrains en pente. Cette configuration oblige les producteurs à mettre en place des techniques qui préviennent l’érosion des sols et qui maintiennent son humidité. Comment ?
• En associant d’autres arbres et des cultures comme le haricot aux avocatiers. Ils couvrent ainsi le sol, favorisent l’infiltration de l’eau en profondeur, tout en limitant l’érosion en cas de fortes pluies.
• En apportant du compost issu de l’élevage local. Les matières organiques permettent la rétention d’eau et assurent également la fertilité des sols.
Biocoop proposera donc un avocat kényan issu d’une filière équitable et vertueuse pour l’eau, le sol et la biodiversité. Bien évidemment, ils sont intégrés dans le plan de surveillance analytique de la direction Qualité Produits (validation d’absence de pesticides).
Les producteurs kényans de la région de Muranga n’utilisent pas d’irrigation. La pluviométrie et les techniques mises en œuvre pour conserver l’eau dans les parcelles suffisent pour subvenir aux besoins en eau des avocatiers (association d’arbres et de cultures, épandage de compost issu de l’élevage local).
Par qui sont cultivés les avocats kenyans ? Quelles sont les conditions sociales des travailleurs ?